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La logothérapie, ou comment avoir un sens peut te sauver la vie.

  • Diego Martinez
  • 3 juin
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 9 juin



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La lumière dans un camp de concentration


En 1942, pendant l'Allemagne nazie, après avoir été violemment séparé de sa femme, un homme arrive au camp de concentration d'Auschwitz. À première vue, il pourrait sembler un homme comme les autres. Cependant, celui qu'on appellera le prisonnier numéro 119 104 avait quelque chose de particulier. Psychiatre et neurologue de profession, Viktor Frankl observait ce qui se passait autour de lui sous un angle différent (il convient de préciser qu'au camp, il n'était qu'un prisonnier parmi d'autres, les nazis ne le considéraient pas comme un professionnel de santé). Il documenta, autant que possible, ce qui arrivait à la psychologie des personnes autour de lui. Pendant son séjour, une chose en particulier attira son attention : ce n'était pas la cruauté ou l'apathie qui ôtaient tout espoir aux personnes dans le camp, mais bien le manque de sens.


Dépouillées de leurs objets personnels, de leurs familles, de leur liberté de mouvement, les personnes se retrouvaient, comme le dira Viktor Frankl, avec leur existence nue. Pourtant, même sans rien, certains (lui y compris) parvenaient à persévérer, à résister aux humiliations, aux coups, à la cruauté et au froid de l’hiver. Ce dernier point attira profondément l’attention du psychiatre qui remarqua que ceux qui persévéraient, qui ne renonçaient pas, avaient un point commun : un sens, une motivation qui nourrissait l’espoir. Dans le cas de Viktor, sa motivation était de retrouver sa femme, gardant l’espoir qu’elle soit encore vivante.


Après son séjour au camp de concentration d’Auschwitz, Viktor Frankl arriva à la conclusion que le « sens » de l’existence humaine est aussi important, voire plus, que l’existence elle-même. S’appuyant sur ses observations, il développa la logothérapie, une méthode de psychothérapie qui affirme que la chose la plus importante pour les patients accompagnés est de trouver le sens de leur existence. Avoir une motivation est le moteur le plus puissant que l’être humain puisse avoir, c’est un baume pour les blessures et un bouclier contre les adversités de la vie.


Si tu es intéressé à en savoir plus sur cette histoire, je te laisse un lien pour que tu puisses trouver ce excellent livre (clique sur l’image).


À la recherche de sens : la lumière au bout du chemin.


Peut-être que tu traverses une période difficile aujourd’hui, peut-être que tu penses qu’il n’y a plus de lumière au bout du tunnel. Mais laisse-moi t’affirmer qu’il y a toujours une lumière au bout du tunnel. L’important, c’est de fixer tes yeux sur elle, sans regarder sur les côtés, ni en arrière.

Peut-être te dis-tu que je parle depuis le confort de mon bureau, pourtant, j’écris ceci alors que je vis un divorce, un licenciement injuste et une profonde dépression. Quand je dis qu’il y a une lumière au bout du tunnel, ce n’est pas parce que ma vie est pleine de lumière, mais parce que, même avec les yeux embués de larmes, je lève les yeux et avance vers elle. Pour moi, cette lumière, c’est mon fils (et celui à venir). Ma lumière, c’est de vouloir, un jour, offrir à mes parents et grands-parents ce qu’ils n’ont jamais eu.


Penses-tu que tu n’as pas de lumière au bout du tunnel ? Je sais, c’est une tentation qui revient souvent dans nos têtes. Mais quand elle t’envahit, ferme les yeux et pense à ce pour quoi tu veux te battre. Une meilleure version de toi-même, un être aimé, un projet, une destination… peu importe, une fois que tu la vois, garde-la précieusement et ne la perds pas de vue. Quand l’obscurité te rendra visite à nouveau, referme les yeux et rappelle-toi cette lumière.

Dans l’obscurité, tu n’es pas seul, nous sommes nombreux. Cependant, pense qu’un jour, tu redeviendras lumière et que, comme nous faisons avec l’histoire de Viktor, peut-être quelqu’un fera de même avec la tienne et tu seras une inspiration pour d’autres qui traversent la vallée des larmes. La lumière est là, je te le promets, cherche-la.



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