L’Holisme : tous les points de vue comptent

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Tous les points de vue comptent

Lorsqu’un véhicule cesse de fonctionner, en général, nous allons analyser les différentes causes possibles. On commence par quelque chose d’aussi basique que vérifier s’il y a assez d’essence, puis on regarde l’huile, on pense à la batterie, jusqu’à vérifier le système électrique du véhicule. Si l’on ne parvient pas à trouver la source du problème soi-même, on l’amène chez un mécanicien, un spécialiste. Tout ce processus nous paraît presque intuitif ou logique, non ? Pourquoi devrais-je uniquement penser que le problème vient du fait que je n’ai pas changé l’huile, et écarter toutes les autres options ? C’est évident : la cause du problème peut se trouver à différents endroits du véhicule, et il peut même y avoir des éléments qui ne sont pas à l’origine du problème, mais qui n’aident pas à le résoudre.

À quoi nous sert l’exemple précédent ? Il nous aide à comprendre que, lorsque quelque chose ne fonctionne pas bien, il est logique de chercher différentes manières de le résoudre, d’analyser diverses sources possibles du problème ou différentes façons de contribuer à la solution du mal-être. Alors, si le problème est, par exemple, une dépression ou une profonde démotivation, est-il sensé de chercher une solution à un seul endroit en nous-mêmes ? Ou, pire encore, est-il raisonnable de rejeter toute la responsabilité du problème sur une seule cause externe (quelqu’un, une situation, un souci économique, etc.) ? Ne vaudrait-il pas mieux essayer de résoudre le problème en l’attaquant sous différents angles ? La réponse, maintenant, te paraît peut-être évidente.

Attaquer le problème sous différents angles.

Dans différentes parties du monde, les psychothérapeutes commencent à comprendre que, pour traiter des maladies telles que la dépression, les attaques de panique, l’anxiété ou toute autre maladie d’ordre psychiatrique/psychologique, prendre soin des différentes dimensions de la personne permet de guérir plus rapidement que si l’on se concentrait uniquement sur l’aspect psychologique ou chimique de l’individu. Des traitements de la dépression par l’alimentation, la transplantation de matière fécale (oui, tu as bien lu) ou des promenades en forêt font partie de cette vision holistique de la maladie.